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BIO et LOCAL c'est L'IDEAL !

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…

L’ENVIRONNEMENT, LA SANTÉ, SE FAIRE PLAISIR À TABLE, L’ÉCONOMIE LOCALE, LA GARANTIE DU CHAMP A L'ASSIETTE, LA CONVIVIALITÉ DES ÉCHANGES

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…L’ENVIRONNEMENT

L’agriculture biologique vise à produire des aliments en interaction avec son environnement naturel tout en créant un équilibre écologique. Elle privilégie une approche proactive (en amont) plutôt que le traitement des problèmes au fur et à mesure de leur apparition.
L’agriculture biologique permet de réduire la dégradation des ressources naturelles qui, dans l’agriculture conventionnelle, représente un coût invisible pour les citoyens.
En choisissant des produits biologiques, les consommateurs participent à la promotion d’un système agricole moins polluant et plus respectueux de l’environnement.

L’agriculture biologique maintient la vitalité des sols et respecte la biodiversité

L’utilisation de la fertilisation organique (effluents d’élevage, pailles, compostage, cultures d’engrais verts…) à la place d’engrais chimiques de synthèse utilisés dans l’agriculture conventionnelle aboutie à l’obtention de sols à teneurs beaucoup plus élevées en matières organiques (30 à 40% de vers de terre, 40% de mycorhizes ou encore 90% d’araignées en plus…). L’ensemble de cette matière organique préservée donnera in fine des aliments plus riches en nutriments.
De même, la préservation de zones naturelles à l’intérieur et en périphérie des exploitations biologiques, ainsi que l’absence de produits chimiques permet de créer un habitat propice à la faune sauvage. Il n’est pas rare de voir de nouvelles espèces (permanentes aussi bien que migratoires), s’installer aux abords de zones d’agricultures biologiques.

L’agriculture biologique maintient la qualité des eaux

Elle évite la contamination des nappes phréatiques et des cours d’eau, en utilisant des produits de traitement des plantes et de soins des animaux d’origine naturelle.
Ces produits, moins nocifs pour la flore ou la faune aquatiques, permettent de préserver le milieu écologique des eaux des rivières.
L’eau est déchargée de substances toxiques ce qui permet aux collectivités territoriales de réaliser des économies importantes en réduisant les coûts liés au traitement de dépollution eaux.

pour en savoir plus: http://eauetbio.blogspot.fr/

L’agriculture biologique diminue les gaz à effet de serre

En diminuant l’utilisation d’énergies non renouvelables, en réduisant les besoins en produits agrochimiques (qui exigent l’utilisation de grandes quantités de combustible d’origine fossile), et en usant de pratiques agricoles qui favorisent le stockage du carbone dans les sols, l’agriculture biologique permet de limiter l’impact du secteur agricole sur le bilan carbone et lutte ainsi contre le réchauffement climatique.

Pour aller plus loin : http://www.rac-f.org/Agriculture

L’agriculture biologique respecte le bien-être animal

En bio, l’élevage hors-sol est interdit : ni porcs élevés sur des dalles de béton, ni poules en cages. Les animaux, ont accès à l’extérieur et quand ils sont à l’intérieur ont droit à une litière en paille bio. Lorsqu’ils ont besoin de se faire soigner, on utilise en priorité l’homéopathie et la phytothérapie. Les traitements antibiotiques sont tolérés mais limités. Le délai légal avant commercialisation est doublé.

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…LA SANTÉ

Préserver sa santé tout en se faisant plaisir, c’est ce que propose l’agriculture biologique à ses consommateurs. L’agriculture biologique, est un mode de production fondé sur la non-utilisation de produits chimiques et d’OGM.

Des aliments plus sains

L’agriculture biologique propose des produits sains. Ceux-ci se distinguent par des teneurs plus élevées en composants bénéfiques : plus de matière sèche, de vitamine C et d’antioxydants dans les fruits et légumes, meilleur équilibre des acides aminés dans les céréales, meilleure composition en acides gras dans les produits animaux. La transformation biologique utilise moins d’additifs et préserve mieux les qualités nutritionnelles de la matière première? La teneur supérieure des aliments bio en vitamines et oligo-éléments est un sujet sur lequel les experts s’affrontent régulièrement par presse interposée, mais tous s’accordent sur un taux de matière sèche plus important des produits bios (c’est à dire moins d’eau !) et une supériorité dans leur teneur en antioxydants (vitamine C, polyphénols), en certains oligo-éléments (magnésium et fer) et en Oméga 3 dans le lait.

La dernière étude importante en date sur le taux plus élevé d’antioxydants dans les produits biologiques nous vient de l’Université de Newcastle qui prouve également la moindre concentration en pesticides, mais aussi en cadmium, azote, nitrate et nitrite.

223 fois moins de résidus de pesticides dans nos assiettes

Malgré le peu de moyens engagés pour étudier les effets des pesticides sur la santé, leur dangerosité est aujourd’hui établie. De très nombreux articles publiés dans des revues scientifiques, dont plus de 80 entre 2008 et 2011 ont établi une corrélation positive entre pesticides et cancers. Ces dernières années, il été prouvé que l’agriculture biologique produit des aliments comportant 223 fois moins de résidus de pesticides (source : générations futures, 2010). Par ailleurs, des résidus de 17 pesticides différents et suspectés d’être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens ont été détectés dans des produits non bio.

Pour en savoir plus: http://www.menustoxiques.fr/

Les agriculteurs sont les plus exposés aux pesticides

Les personnes les plus exposées à ces substances restent les agriculteurs eux-mêmes. Ainsi, la maladie de Parkinson a été reconnue en 2012 comme maladie professionnelle pour les agriculteurs, du fait de l’exposition aux pesticides.

Pour aller plus loin: http://www.phyto-victimes.fr/

Plus de détails sur les rapports entre alimentation bio et santé disponibles sur le site du livre Manger bio, c’est mieux ! (écrit par Claude Aubert, Denis Lairon et André Lefèbvre)

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…SE FAIRE PLAISIR À TABLE

Une diversité d’aliments incomparables

Un certain nombre d’aliments, souvent d’un grand intérêt nutritionnel, n’existent qu’en bio ou sont très peu disponibles en conventionnel (sucres non raffinés, confitures de fruits sauvages, lait cru, pains spéciaux, produits transformés à base de céréales…).
Tous ces produits font redécouvrir aux consommateurs les saveurs originales ainsi que les variétés oubliées et se distinguent par des teneurs plus élevées en composants bénéfiques pour la santé.
À cela, il faut ajouter le fait que les produits biologiques transformés utilisent le plus souvent le strict minimum d’ingrédients et d’additifs.
Par exemple, une recette d’île flottante (sans œufs) non-bio peut contenir jusqu’à 17 ingrédients contre 4 en bio.

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…L’ÉCONOMIE LOCALE

Dans le contexte de baisse du nombre d’exploitations agricoles sur le territoire français, le nombre de fermes engagées en agriculture biologique ne cesse de progresser. Ce mode de production participe à la valorisation des territoires puisque des fermes maintiennent ainsi leur activité.

L’agriculture biologique créatrice d’emploi

À surface égale, une ferme bio nécessite davantage de main-d’œuvre qu’une ferme conventionnelle (2,4 unités de travail contre 1,5), participant ainsi au maintien d’une économie locale et rurale.
À titre d’exemple, le secteur viticole emploie deux fois plus de personnes en exploitation biologique qu’en exploitation conventionnelle.

Les bienfaits collatéraux de l’agriculture biologique pour l’économie locale

En plus d’une main-d’œuvre plus nombreuse sur les exploitations biologiques, l’agriculture biologique favorise le développement d’un « écosystème économique local ». Ainsi, un exploitant bio sur quatre transforme sa production à la ferme, en totalité ou en partie. Cette activité est une vraie plus-value pour l’attractivité touristique des territoires. La transformation des matières premières en dehors de l’exploitation est basée sur un réseau de PME dynamique et créateur d’emplois. Il ne faut pas non plus oublier le secteur de la distribution avec notamment les magasins spécialisés qui se sont considérablement développés depuis ces dernières années

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…UNE GARANTIE DU CHAMP A L’ASSIETTE

Les organismes certificateurs apportent la garantie et la traçabilité nécessaire au consommateur quant à l’utilisation de pratiques de production respectueuses de l’environnement.

L’agriculture biologique : le mode de production agricole le plus contrôlé en France

L’agriculture biologique est le mode de production agricole le plus contrôlé en France. Le logo « eurofeuille » obligatoire depuis 2010 dans tous les pays l’Union Européenne permet une lisibilité au niveau européen et garanti aux consommateurs un contrôle de conformité au cahier des charges au moins une fois par an. Le sigle français AB, ainsi que d’autres sigles de certification privés peuvent être apposés en complément.

Les organismes certificateurs

Pour commercialiser des produits issus de l’agriculture biologique, tout opérateur (producteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit avoir été contrôlé par un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics. Il existe à ce jour en France neuf organismes certificateurs. Ceux-ci – entreprises privées indépendantes – sont les seuls organismes habilités à délivrer la certification « bio » apposée des différents labels correspondants. Ils s’appuient pour cela sur des critères précis définis par des cahiers des charges réglementés au niveau européen et au niveau français dans les domaines où la réglementation européenne n’a pas encore été harmonisée.

Des contrôles annuels (approfondis ou inopinés) sont effectués par les organismes certificateurs au sein des établissements ayant reçu une certification agriculture biologique. Ils portent sur l’application de la réglementation européenne et française, concernant l’ensemble du système de production biologique : parcelles agricoles, lieux de stockage, transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes… Des prélèvements pour vérifier la non-utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…) peuvent également avoir lieu le cas échéant.

En cas de résultats positifs des sanctions disciplinaires sont prises allant de l’interdiction temporaire de commercialiser sous le label agriculture jusqu’à des sanctions financières et de prison ferme en cas de fraude massive.

MANGER BIO ET LOCAL, C’EST L’IDÉAL POUR…LA CONVIVIALITÉ ET LES ÉCHANGES

Consommer bio et local n’est pas qu’une question de satisfaction individualiste et de plaisir hédoniste. C’est aussi permettre le développement de la filière circuit court (un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur) et favoriser le rapprochement campagne/ville.
De nombreuses associations existent et vont dans ce sens (AMAP, jardins de cocagne…), permettant à tout un chacun de s’investir dans cette démarche.

Les circuits courts développent une économie sociale et solidaire

Les circuits courts rendent la bio plus accessible pour le consommateur et davantage rémunératrice pour le producteur, créant ainsi une économie sociale de proximité pour nos territoires. L’agriculture biologique est utilisée comme outil d’insertion par l’emploi dans de nombreuses fermes et jardins d’insertion, comme le réseau « Jardin de Cocagne » permettant à des personnes en situation de grande précarité l’accès à une rémunération et à une nouvelle dynamique de travail.
Au sein des villes, des épiceries solidaires visant à rendre accessible les produits bio aux personnes en difficultés financières voient également le jour.

Le lien entre monde rural et milieu urbain

Une analyse d’une dizaine d’expériences conduites sur des territoires ruraux/périurbains en 2009-2010 confirme que la commercialisation « locale » est un facteur de cohésion sociale.
Cette analyse a notamment montré que les circuits courts renforcent le lien social. En effet, ceux-ci permettent une meilleure compréhension par les producteurs et les consommateurs de leurs mondes respectifs.
Les consommateurs sont rassurés par la connaissance des conditions de production des produits et comprennent mieux les contraintes du métier d’agriculteur.
Ils deviennent des citoyens alimentaires et réduisent la passivité de leurs choix. Pour les producteurs cela permet de trouver une motivation supplémentaire à l’exercice de leurs métiers et en supprimant la déshumanisation de la distribution.

SOURCES: http://bioetlocalcestlideal.org/bio-et-local-cest-lideal-pour/

Tag(s) : #sante, #bio
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